Par Alice Ce manoir était peut- être le plus impressionnant que je n'avais jamais vu. Il était
doté d'une grande porte peu accueillante en bois massif et se trouvait dans une rue malfamée de Londres aux 5 Plowingroad street. On pouvait deviner à travers les rideaux noirs des fenêtres de la grande bâtisse les petits yeux jaunes de sa propriétaire. Vous l'aurez compris, cette maison était très inquiétante mais son histoire l'était encore plus. . . Dans les années 1900, Monsieur James Waves, journaliste confirmé d'une grande école, a trouvé la mort ici, au 5 Plowingroad steet, à l'âge de 36 ans. Il avait tout pour être heureux : une grande maison, un métier sûr, des amis sur lesquels il pouvait compter et surtout une famille qui l'aimait tendrement. Quelque temps plus tard, c'est un vieil homme sans histoire qui trouve la mort dans cette même maison. Il se trouve que cet homme, Monsieur George Waves, était un des descendants de Monsieur James Waves. Puis vint le tour d'un jeune garçon âgé de seulement 13 ans. D'après l'inspecteur de la police, il fut victime d'un empoisonnement, comme ses ancêtres, Messieurs James et George Waves. Ce jeune homme c'était moi, Alexandre Waves. Je suis mort le lundi 15 mars 2012 à 18 heures 31 minutes et 17 secondes. J' ai disparu de la surface d'un monde, d'un univers. Aujourd'hui, je me suis évaporé sans savoir pourquoi ni comment. Je vais vous avouer quelque chose : en mourant, je n'ai vu aucune lumière, ni jaune, ni blanche. Je ne me suis pas réincarné en un nourrisson ni en un animal. Je ne suis pas monté au paradis, ni descendu en enfer. Pour tout vous dire, je pense que ces deux mondes n'existent que dans les livres et dans les oeuvres d'artistes aux esprits dérangés. J'étais une personne pleine d'ambition. Je lisais, pleurais, jouais, criais, marchais, cuisinais, mangeais, écrivais, courais... J'existais, je vivais, je respirais et je ressentais. Maintenant, je n'existe plus, je ne vis plus, je ne respire plus, je ne ressens plus rien. . . J'aimais la vie plus que tout au monde et un jour, sans crier gare, la mort m'a frappé et je n'ai même pas pu dire au revoir aux personnes que j'aimais. Je me sens très seul là où je suis, et parfois, je regrette même mes ennemis, car ici, il n'y a ni soleil, ni pluie, ni vent, ni eau, ni sol, ni ciel... Il n'y a pas de vie. Je tombe depuis maintenant plus d'un an dans un puits sans fond ni lumière. Je vais vous racontez mon histoire, elle va peut être vous faire rire, peur ou pleurer, elle pourrait même vous rappeler de bons ou de mauvais souvenir de votre enfance ou de votre vie actuelle de collégiens ou de collégiennes surchargés... Avant que vous commenciez à lire le récit de ma vie de A à Z, j'aimerais vous dire que tout ce qui est écrit ici vient de faits réels, de faits que j'ai vu ou bien vécus. Maintenant c'est à vous de voguer à travers les pages et les lignes de ce livre qui vous est destiné. Avant, ma vie était monotone, j'allais tous les jours au collège avec mon sac d'environ 3 kilos sur le dos, ma matière préférée était l'anglais et le cours que j'aimais le moins était le cour de maths. Comme dans toute classe de 5ème qui se respecte, il y avait des "clans", des groupes de personnes qui partagent la même passion, les mêmes opinions... Il y avait le groupe des matheux, des sympa, des drôles, des lourds, des transparents, des sans-importance, des intélos, des populaires et évidement celui des pétasses. Et oui, comme tout le monde en arrivant dans ce grand cirque, j'ai choisi mon groupe, le groupe des sympa, même des trop sympa pour dire vrai. . . Tous les matins, je posais mon sac à côté de l'escalier de pierre qui mène à la cour où je retrouvais mes amies. Je me mettais en rang puis rentrais en classe en m'asseyant à ma place respective comme tout les autres. Pendant les cours inintéressants, j'écrivais. Mes pensées, mes idées. . . Mais, surtout, je rêvais. Un de mes rêve les plus fou était de voyager, de faire le tour du monde. Puis, après ces journées bien chargées, je rentrais chez moi au 5 Plowingroad street, faisais mes devoirs, mangeais et m'endormais un livre à la main et des pensées plein la tête. Un soir, en sortant du collège après une journée assez banale, je rentrais, chez moi comme tout les soirs. Mais, ce soir là, il se passa quelque chose d'étrange, d'inattendu. . . Je me rappelle très bien de cette nuit noire sans lune, il faisait froid et il pleuvait. Je me souviens avoir entendu un bruit venant de derrière l'hôpital que je longeais habituellement pour aller ou revenir du collège. J'était déjà entré plusieurs fois dans cet endroit, j'y allais même souvent, tout les vendredis pour être précis. Ma grand-mère Mady y était internée. Je ne sais ni quand ni pour quel raison elle y ait entrée, mes parents refusaient toujours d'en parler. Sur la façade de cette "grande prison de béton", comme disait ma grand-mère, il y avait une plaque blanche comme tout le reste du bâtiment indiquant son nom et sa date de construction : "Madeleine Wall, hôpital 1932" Je m'apprêtais à partir de cet endroit inquiétant lorsque le bruit que j'avais entendu précédemment s'intensifia, une femme aux cheveux en bataille suivie de deux hommes en blouse blanche apparurent de derrière l'hôpital en hurlant. Je voulus m'enfuir, mais je ne pouvais pas, j'était cloué sur place, j'était tétanisée. La femme saisissait mon blouson et s'y agrippait de toutes ses forces. Elle prit mes mains et m'annonça : "Alexandre, tu va mourir, quelqu'un va te tuer, fait attention à toutes les personnes que tu croises dans la rue autant que celle qui te côtoient tout les jours, ils vont te tuer, ils vont te faire du mal !" En entendant ces mot, je crus sentir mon cœur s'arrêter, j'eus peur et je partis en courant. Quand je fus hors de danger, j'étais dans une petite rue sombre qui m'était inconnue, dans cette rue il y avait 4 ou 5 maisons toutes identiques. Elles avaient l'air d'être là depuis des siècles. Elles étaient recouvertes d'une épaisse couche de saleté et laissaient croire aux passants qu'elles étaient abandonnés. Bizarrement, dans cette rue assez inquiétante, je me sentais bien, comme si j'habitais ici depuis des années. Soudain, une chose chaude et moite me toucha l'épaule, je me retourna en sur-saut et vu une fille blonde aux yeux vert qui me fixait. Elle devait avoir à peu près mon âge et d'après le bracelet qu'elle portait à sa main gauche, elle s'appelait Sarah. Elle se présenta. Son prénom était bien Sarah, son nom Lens, elle avait 1 ans de plus que moi et habitait dans une de ces maisons sombres avec ses parents. Elle me proposa de me raccompagner chez moi, mais je refusai. Avant de passer le pas de la porte de ma maison, je réfléchissais au mensonge que j'allais inventer pour justifier mon retard. Je me lançais et dit que le cours avait duré plus longtemps que prévu. Je montai dans ma chambre et m'écroulai sur mon lit. Ce soir là, je fis un rêve étrange, une personne essayais de me parler mais je ne l'entendais pas. Elle semblait en colère, j'avais l'impression que la raison de son énervement venait de moi. Cette personne s'acharnait à vouloir me dire quelque chose mais mes oreilles ne percevaient aucune parole, pas même un bruit. Elles étaient comme éteintes. L' homme que je voyais était assez grand, il était assis à un bureau en bois et tenait une plume d'oie dans sa main droite. Au bout de quelques instants, il se leva et se rapprocha de plus en plus près de moi sans cesser de bouger les lèvres. Quand il fut arrivé à ma hauteur, il me prit par le col de mon pyjama et voulut me frapper. Mais, quand il me toucha la joue, je ne ressentis rien. Les battements de mon cœur s'accélérèrent, j'avais conscience d'être dans un de mes rêves toujours aussi inquiétant et loufoque, mais là, quand j'essayais de me réveiller, quelques chose d'étrange se passa : mes yeux etaient déjà ouverts, en-fait, j'étais totalement éveillé. Mes joues devenaient de plus en plus sensibles aux coups que me donnait mon bourreau, la voix de mon interlocuteur raisonnait de plus en plus fort dans ma tête et mes mains devenaient moites. Ma respiration était de plus en plus saccadée, je commençais à suffoquer. Je sentis quelque chose de froid et d'humide couler sur ma joue. Au début je penssais que c'était une larme mais, quand je voulut l'essuyer avec ma main, cette supposée larme était rouge. D'un rouge presque noir, à ce moment là, je crus que s'en était fini du petit Alexandre Waves, que je ne rêverais plus jamais ma chambre, ma maison, ma rue, mon quartier, mes parents, mes amis ni même la vie. Mais, j'avais tort, le grand monsieur, la plume d'oie et le bureau disparurent comme par enchantement pour laisser place à de grands murs blancs, une petite table de couleur verte et un femme habillée elle aussi en vert. Elle avait l'air heureuse de me voir, elle me souriait avec ses dents blanches et son sourire qui laissait croire à n'importe quelle personne qu'elle se trouvait au paradis. Elle me parlait, elle me disait que j'avais fait une crise d'athme et que j'étais tombé dans le coma peu de temps après. Je lui demandai combien de temps avais-je dormi et elle me répondit nonchalamment "3 semaines". Corrigé par Lecturomaniakman
11 Commentaires
Alice
26/6/2013 09:59:06 pm
Merci de me faire par de vos avis qu'ils soit positifs ou négatifs pour que je puisse améliorer mon texte si besoin.
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lilou (alias A.)
26/6/2013 10:40:01 pm
génial !!!
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Summer (alias V.)
27/6/2013 04:42:47 am
"Wahou" ! Je n'ai pas d'autres mots pour décrire ton talent incommensurable.
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looker
19/8/2013 08:48:06 pm
alors la t'assures!
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Alice
28/6/2013 04:09:16 am
Merci pour ces compliments mais j'ai besoin de plus de détails...
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Kitty
10/7/2013 12:26:34 am
Ton histoire est intéressante et la chute est bien trouvée. Je pense que tu aurais pu développer un peu plus le passage du "rêve", quand il est dans le coma. Sinon, c'est très bien !
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Alice
16/7/2013 10:42:20 pm
La suite sera bientôt posté
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lilou
20/7/2013 01:12:04 am
cool alice !!!
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Mamate01
16/11/2013 05:15:15 am
Ton histoire est captivante, fais cependant attention aux fautes d'inattention. Le début était plus facile à suivre et donc plus addictif que la fin. essaye de développer davantage à partir du rêve. J'espère que ces conseils t'aideront, continue comme ça c'est génial
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Alice
13/7/2014 09:24:45 am
Finalement, la suite de cette histoire ne sera peut être jamais publiée, dsl pour vous, les quelques lecteur qui on lut ce petit texte inachevé, merci, grâce à vos quelques commentaires, j'ai pu me perfectionner et j'ai été contente que ces quelques lignes vous é plus. MERCI encore, je pense continuer à écrire, travailler mon orthographe... Cela m' à fait plaisir de connaître vos avis. Merci miles fois!!
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